Le Passage Classic Festival
À propos de Le Passage Classic Festival
un lieu d'exception
Il était une fois, au coeur du Dauphiné, à 40 minutes de Lyon, une grande maison. Construite sous la forme d'une maison forte du XVe siècle, le Château du Passage deviendra peut à peu la maison de style classique, typiquement dauphinoise, que l'on connait aujourd'hui. Sublimée et en partie restaurée au XIXe siècle par le général d'empire Quiot, la demeure, classée Monument Historique, est aujourd'hui toujours habitée et ouvre ses portes au public. C'est avec le coeur que ces propriétaires la rendent peu à peu des allures de jeunesse tout en respectant l'identité chaleureuse et familiale de cette maison. Ils ont pour souci d'associer l'amour des pierres à l'amour du patrimoine musical, et s'investissent dans ce nouveau festival pour lequel ils ouvrent grand leurs portes et leur coeurs.
une opérete en plein air
un spectacle tramplin
Le festival a à coeur de mêler artistes professionnels et amateurs. Il crée ainsi un tramplin pour de jeunes artistes avides d'une première expérience professionnelle, un espace de fraîcheur pour des professionnels aguéris qui retrouvent leur enthousiasme au contact de celui des amateurs, un lieu pour s'exprimer dans une réelle exigeance artistique pour les quelques amateurs. Chacun à sa juste place, les artistes peuvent laisser s'épanouir leurs talents divers dans un climat de bienveillance et d'exigeance qui sont les valeurs de ce festival.
2019 : une opérette d'Offenbach
Le festival se cloture par une représentation haute en couleur sous chapiteau, dans la cours du château. Cette année, bicentenaire oblige, Offenbach était à l'honneur, dans cette version revisitée de l'oeuvre "l'île de Tulipatan". Epatant en effet que ce spectacle surprenant de faceties et de modernité! Le public était au rendez-vous pour saluer la qualité de ce spectacle et ressortir les yeux brillants des fous rire partagés.
2020 : Là-haut de Maurice Yvain!
En 1918, naquit un nouveau style d’opérette. La musique se composait de chansons et de quelques ensembles très simples et adoptait les danses à la mode : fox-trot, one-step… Peu de chanteurs, peu de musiciens, quelques choristes-danseuses, souvent un seul décor, ce qui permettait aux ouvrages de s’installer sur de petites scènes. Ce nouveau genre, qui débutait avec Phi-Phi, musique de Henri Christiné, allait se maintenir tout au long des années vingt.
Maurice Yvain, le compositeur de chansons à succès (« Mon homme », 1920), ne pouvait rester à l’écart du phénomène nouveau. En 1923 Maurice Yvain, accompagné d’ Albert Willemetz, Yves Mirande et Gustave Quinson, investit la scène des Bouffes-Parisiens avec une nouvelle opérette : Là-Haut !.
Albert Willemetz avait été frappé par le dynamisme des comédies musicales qu’il avait vues à Broadway tout de suite après la guerre. Le compositeur, lui aussi, était impressionné par tout ce qui se passait outre-atlantique. S’il adopta des rythmes plus ou moins américains, il sut garder à ses musiques une inspiration très française.
Les auteurs réussirent à écrire un livret amusant et d’une originalité remarquable.
Un stage
édition 2019
des cours de chant quotidien
Une atmosphère unique
des stagiaires au top!
un concert déambulatoire magique
Là-Haut, de Maurice Yvain
argument
Acte I : Au ciel, une immensité bleue avec des nuages
Au début de la pièce, nous faisons connaissance avec les élues du paradis puis Saint-Pierre accueille Evariste Chanterelle, un dandy parisien et lui présente les élues. Le nouvel arrivant ne tarde pas à trouver bien monotone ce séjour de félicité éternelle. D’ailleurs, le vrai, le seul Paradis n’est-il pas Paris ? Évariste sympathise avec Frisotin qui, par un curieux hasard, est l’ange gardien de sa propre femme, la jolie Emma Chanterelle. Frisotin a fort à faire pour protéger la vertu d’Emma, serrée de près par le cousin Martel, jeune idiot qui s’est promis de succéder à Evariste dans le cœur de la veuve. Évariste ne tient plus en place. Il extorque de Saint-Pierre une permission de minuit pour passer quelques heures sur terre afin de remettre ses affaires en bon ordre.
Acte II : La partie gauche du jardin de la villa d’Evariste à Auteuil
Les deux élus « atterrissent » dans le jardin de la villa d’Evariste. Ils se font passer pour deux aviateurs en difficulté. Emma accueille les deux hommes, auxquels Saint-Pierre a donné une nouvelle et encore plus séduisante physionomie. La jeune veuve éloigne le cousin Martel et Frisotin s’en va faire un sort aux bonnes bouteilles d’Evariste.
Les deux époux restent seuls. Évariste ne tarde pas à faire la conquête de sa femme ; celle-ci le reconnaît et lui fait oublier l’heure de « remonter » là-haut.
Acte III : Le ciel, même décor qu’au premier acte
Enfin, les pensionnaires rejoignent le Paradis. Évariste, qui ne veut plus se séparer d’Emma, l’a amené avec lui. Nous apprenons que la jeune femme attend un heureux événement. Saint-Pierre est mécontent, mécontent du retard des élus, mécontent de la présence d’Emma. Quand Evariste propose qu’elle fasse ses couches au Ciel, il éclate et envoie tout le monde… au diable.
Le jardin de la villa
Et nous nous retrouvons, sur terre, dans le jardin de la villa d’Auteuil, où Evariste sort de son sommeil et de son rêve. Car tout cela n’était qu’un rêve ! Toute considération faite, Evariste se rend compte qu’on n’est pas si mal que ça sur Terre, surtout lorsqu’on a la chance d’avoir une gentille épouse comme Emma qui attend un heureux événement
esprit du stage
Fournir une première expérience à des chanteurs en formation, tout en restant dans un cadre de bienveillance et de travail sur son instrument. Chaque année, les stagiaires bénéficient de plusieurs intervenants pendant la première semaine de masterclass : chef de chant, professeurs de chant, professeur de technique corporelle....
un travail intensif
un premier concert
participation à une opérette
Une atmosphère unique
la résidence au château, en plus de créer un cadre magique de travail, permet une immersion et un travail intensif, ainsi qu'une grande cohérance de groupe. L'entre-aide se met vite en place, et chacun peut mettre en commun ses compétences au service de tous.
Un rendez-vous déambulatoire avec le public
Le public adore ce concept très attractif : trois lieux choisit parmis les plus caractéristiques du château, et qui résonnent de façon toute particulière au son des voix enchanteresses des stagiaires. Le public passe, charmé, dans trois lieux, trois atmosphères, et trois types de musique : comédie musicale, opéra et opérette... De quoi en régaler plus d'un!
aux contact des professionnels
Pendant la deuxième semaine de stage, les stagiaires ont pu se retrouver en immersion avec le travail des professionnels : comment monte-t-on une opérette? Gérer un texte, des chorégraphies, des accessoires... Les stagiaires se rendent compte de l'importance du choeur, personnage à part entière, et font, pour la plus part, leur première expérience de choeurs chorégraphié et mis en scène. Paris réussis pour ces jeunes chanteurs dont la présence pétillante sur scène fût saluée du public.
nos trois professeurs si fières de leurs élèves!
les petites religieuses d'opérette
Plus de 100 spectateurs aux anges
